Le WE dernier, nous sommes retournés dans le Morvan (désolé pas de tofs ni de films j’ai oublié l’APN à la maison
) pour 1,5 jours de moto au milieux des sapinières, des feuillus, des pierres roulantes, des gués et des champs de digitales pourpres en fleur.
Le samedi AM , RAS avec une petite boucle de 60 à 65 km… enfin comme d’habitude, on s’est perdu malgré le GPS
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Dimanche matin, on part à la fraîche. Au bout de quelques km, mon compagnon de jeu me demande si on repasse à la voiture car il a oublié sa fiole d’huile….. pour une fois je ne pesterais pas contre les 2 Tps qui fument
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Retour à l’hôtel par la route pour gagner du temps.
Le 450 faisait quelques ratés mais rien de grave.
Arrivé dans la cour de l’hôtel, je vois de l’essence couler par le sabot
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Bordel de boulette me dis-je !!!!
Aller on ouvre la voiture pour récupérer les outils de pro et on commence le démontage pour vérifier le carbu.
L’accessibilité au carbu est très pénible sur un 4 Tps et tout particulièrement sur la TM
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Alors il faut enlever la selle et le réservoir, démonter la patte de la commande du starter qui est aussi l’un des support de la culasse, la molette de réglage du ralenti pour enfin arriver à extraire le carbu.
Du sopalin dans la pipe d’admission pour éviter que des cochonneries n’y tombe dedans et tu es déjà en sueur avec cette chaleur (heureusement on a travaillé à l’ombre d’un arbre).
Une 6 pans de 3 pour les 3 vis de la cuve et on a accès aux entrailles du FCR.
Avec ma vue qui baisse, je ne remarque rien de particulier !!!! Maintenant il me faut chausser mes lunettes de papy pour faire de la mécanique fine
Les gicleurs sont tour à tour démontés et soufflés = RAS
Puit d’aiguille et aiguille propres = RAS
Commande des gaz : tiens le retour de la poignée lorsque le boisseau est ouvert en grand, soit jamais avec moi, est un peu dur. Il va falloir que je graisse mes câbles.
Bref pas grand chose à se mettre sous la dent mais la vue perçante de mon copain remarque un cheveux
Oui un cheveux qui est entouré autour de l’axe des flotteurs de cuve.
Les flotteurs bougent mais visiblement ils sont plus durs.
Le cheveux est extrait et les flotteurs sont plus libres. Le cheveux devait bloquer les flotteurs en position basse d’où un appel d’essence permanent et donc une cuve qui dégorge.
Le carbu est remonté et effectivement l’essence ne coule plus. Le cheveux était donc bien la cause de la fuite.
C'est ce que l'on appelle faire la carb au "poil" Bref, avec une paire d'heures de retard sur le timing et un shunt par le bitume pour rattraper le temps perdu, on a quand même pu faire une belle rando dont certains coins faisaient vraiment penser à la haute loire
Expertise du cheveux : il est long, fin et brun ….. pas besoin d’analyse ADN, il s’agit d’un cheveux de ma femme qui a tendance à les perdre !!!!
Maintenant comment est-il arrivé là ??
Je ne vois qu’une explication : ma femme s’est tendrement enroulé autour de son héros favoris
et comme marque d’affection, m’a laissé un ou plusieurs cheveux sur le tee-shirt.
En faisant le plein au jerrican, le cheveux est tombé dans le réservoir puis est passé dans la cuve au bout d'un certain temps.
De retour à la maison, j’ai essayé de négocier avec mes femmes qu’elles relancent la mode de la boule à zéro chez la gente féminine mais sans succès.
Je vais donc rajouter un filtre à essence sur la durite pour palier à l’intrusion de toutes sortes d’impuretés dans le carburateur.