Alors moi aussi, je vais donner mon avis sur cette machine qui pour moi fait parti des machines mythiques et que j'ai possédée.
A 18 ans, à la veille de passer mon toute cylindrée, j'ai acheté un 610 TE de 1991 qui avait deux ans pour un prix à l'époque de 30000 francs.
Alors oui la moto dans le roulant
Par contre dans le technique, première trop courte ou seconde trop longue, il faut avoir de l'élan pour passer sous peine de faire du surplace. On peut raccourcir la démultiplication mais alors la première ne sert plus a rien.
La moto n'était pas bien plus lourd que les standards actuels cependant l'inertie moteur la rendait beaucoup plus délicate dès lors que l'on perd de la vitesse.
J'ai toujours eu une bonne condition cependant, il faut bien reconnaître que c'est vite casse bras surtout avec les coups de boutoirs du moteur.
Le moteur quand à lui que je parvenais à démarrer à la main était coupleux mais surtout avait une allonge de fou.
Et ce bruit à vous dresser les poils.
Assurément le must have de l'époque pour moi.
J'allais oublier les bas régimes etaient à proscrire du fait que dès lors que l'on était trop bas et que l'on ouvrait en grand, le carbu se déboîtait de la pipe.
Ça c'est terminé avec un allumage cramé et un billet de 6500 francs.
Je l'ai alors vendu mais j'ai failli la racheter un an après tellement j'avais accroché.
La seule moto que j'ai eue et qui avait cet esprit était la 650 Husaberg.
Une moto avec l'esprit mais plus humaine dans le comportement.
En revanche, la 650 avait pour elle une puissance de dragster, à savoir un moteur qui permettait de faire des roues arrrière sur le cinquième rapport sans le recours de l'embrayage.
J'ai eu l'occasion de réessayer un 610 de 1995 et là j'ai vraiment vu l'évolution des "gros thumpers"
Mon 525 Ktm me donnait l'impression d'avoir des bas régimes de 350 DR.
Ça m'a vraiment fait plaisir de donner mon ressenti et de voir que pour certains cette 610 a marqué leurs esprits d'enduristes.
Merci de faire revivre mon mythe.